« Faire le deuil de soi » : la vidéo posthume de Nicolas Menet, mort d’un cancer à 43 ans



Le sociologue est décédé le 4 février d’une tumeur au cerveau. Se sachant condamné, il raconte dans un livre, paru ce jeudi, comment il a fait de sa mort un « grand projet ». Avec une immense dignité.

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Cet article a 26 commentaires

  1. Merci Nicolas Menet d'avoir pris le temps d'essayer d'influer sur le débat.

    Aujourd'hui la mort d'un cancer en France c'est beaucoup de souffrance, lorsqu'elles ne sont pas physiques elles sont morales : on te laisse moisir en te donnant des médicaments et trop souvent de faux espoirs. Selon les tumeurs tu perds la capacité de manger, boire, t'as des trous béants dans la gorge, le ventre, tu sent la mort alors que t'es encore la… Et la sédation intervient très tard, après des staffs ou l'avis du patient est sans cesse remis en cause et négligé.

    Il existe sûrement quelques endroits où les médecins ne sont pas des sauveurs fous frileux a l'idée de perdre un patient, mais pour la majorité d'entre nous qui veulent garder leur dignité dans les derniers instants il faut passer pas un exil morbide en Suisse ou ailleurs.

  2. malheureusement le président s'en basla race de la mort de ce pauvre gars la France meurs tout les jours un peu plus et y s'en bas déjà la race.😧 C'est dire…y préfère faire son blé comme toutes ces p'tite salope de l'état

  3. Tellement vrai… chacun doit pouvoir choisir… on oblige personne mais on permet à ceux qui le souhaitent d'abréger leurs souffrances

  4. Repose en paix. Ma mère est décédé de la même chose, je me joins à la douleur de sa famille et de ses amis. Il est temps pour la France d'évoluer sur la question de la "fin de vie", ce qui permettrais d'éviter bien des souffrances pour les malades et leurs proches.

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